Une animatrice québécoise donne son soutien à Gilbert Rozon
Partager sur Facebook"Des propos qui risquent de faire énormément parler. Pensez-vous qu'elle a raison? "
Il y a maintenant plus d'un an qu'avait eu lieu au Québec et ailleurs dans le monde une vague de dénonciations concernant de nombreux cas d'agressions sexuelles.
Gilbert Rozon, créateur du Festival Juste pour rire, avait alors reçu son lot d'accusations. C'est cette semaine que nous apprenions que finalement une seule cause serait portée au tribunal concernant une agression survenue en 1979.
Sophie Durocher, dans sa chronique du Journal de Montréal, s'est disons portée à la défense de Gilbert Rozon et à la présomption de son innocence.
Voici quelques extraits de sa chronique parue dans le Journal de Montréal :
« Avant de déclarer qu’Untel est un prédateur sexuel, avant de dire « je vous crois » à de présumées victimes, avant de réclamer la mort médiatique d’un individu, il faut attendre que la justice suive son cours. Quand j’ai commencé en journalisme, on utilisait toujours le conditionnel pour parler de faits qui n’avaient pas été prouvés. « Untel aurait agressé Unetelle », « Untel aurait volé de l’argent à Untel ». Dans le cas de Rozon, le conditionnel a pris le bord... comme dans bien d’autres cas d’allégations d’inconduite sexuelle. »
« Non Madame, au Québec, on ne met pas en prison des gens qui n’ont pas été trouvés coupables. Mais bon, en cette ère de #metoo, il semble qu’on peut allègrement varloper des réputations, traîner des gens dans la boue. Les hommes sont présumés coupables. Et plus ils sont puissants, plus ils sont présumés coupables.
Ce lynchage public basé sur de simples allégations me fait peur. On détruit des carrières, des empires, des familles en claquant des doigts. À l’avenir, à la prochaine « affaire X », il faudra que les médias se gardent une gêne, en attendant que justice soit rendue. »
« J’ai toujours eu un malaise avec la dénomination que les présumées victimes se sont donnée pour leur recours collectif au civil. Je respecte le fait qu’elles se définissent elles-mêmes comme « Les Courageuses ». Mais devons-nous, aussi, les appeler ainsi ? Si Gilbert Rozon s’était donné à lui-même le surnom « L’Irréprochable », est-ce que tous les journalistes l’auraient appelé ainsi? »
Des propos qui risquent de faire énormément parler. Pensez-vous qu'elle a raison?
Source : Journal de Montréal
Crédit photo : Facebook
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