Une policière musulmane dit non, elle n'enlèvera pas son voile
Partager sur Facebook"Pour elle, il est impossible qu'elle retire son voile."
Avec l'élection du nouveau gouvernement, les québécois veulent du changement et ils l’ont prouvé. Ils veulent du changement en santé, en éducation et ils veulent qu'un débat qui fait rage depuis trop longtemps soit enfin réglé. Une province laïque, sans signes religieux visibles. Que chaque québécois vive sa religion comme il l'entend mais en respectant celle de l'autre.
Le nouveau projet de loi de François Legault interdit le port de certains signes religieux comme la Burqa lorsqu'une personne est au travail. Cependant, beaucoup contestent. Une manifestation monstre a même été organisée la fin de semaine dernière à Montréal. On y a traité le nouveau gouvernement de raciste.
Dans le même ordre d'idée, la chaîne Radio-Canada nous révélait cette semaine ce qui va sans aucun doute faire beaucoup de bruit. Une jeune policière a décidé de contester en disant qu'elle est musulmane est qu'elle refuse de retirer sont voile même si elle y est obligée. Elle s'appelle Sondos Lamrhari et elle fut la première élève en technique policière à porter le voile.
Elle a demandé à rencontre le Premier Ministre pour lui expliquer les raisons de son refus et essayer de voir s'il est possible qu'il revoit ses positions. Pour elle, il est impossible qu'elle retire son voile.
Elle trouve dommage que sa religion soit prise en compte dans le cadre de son travail. Cette jeune femme est d'ailleurs l'une des policières les plus talentueuses de sa promotion. Son histoire a évidemment beaucoup fait parler.
La Coalition Avenir Québec a finalement répondu à sa demande de rencontre en expliquant qu'elle devrait attendre son tour. Cette réponse évasive en dit long sur l'ouverture du parti à ce sujet.
Source : Radio-Canada
Crédit photo : Facebook
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