Un chien de la SQ aide trois jeunes filles à témoigner contre leur agresseur
Partager sur Facebook"Trois fillettes du Lac-St-Jean ont dû revivre l'horreur devant le juge cette semaine, heureusement soutenues par leur ami poilu."
Trois fillettes du Lac-St-Jean ont dû revivre l'horreur que l'ancien conjoint de leur mère leur avait fait vivre alors qu'elles passaient devant le juge cette semaine.
Heureusement, elles avaient avec elle Sundae, un chien policier pour les soutenir.
L'histoire de ces jeunes filles est terrible. À l'âge de 6, 8 et 9 ans, les trois soeurs ont été sauvagement agressées.
Séquestration, agressions sexuelles, attouchements, tentatives d'étranglement et beaucoup plus. Traumatisées, ce n'était pas facile pour elles de raconter leur histoire au juge en sachant que leur agresseur était dans la salle d'audience.
C'est pourquoi Sundae, une chien-soutien de la SQ était présent. Celui-ci est entraîné pour apaiser et sécuriser les personnes qui ont vécu un traumatisme.
Mercredi dernier, la cadette âgée de 6 ans avait mis sa plus belle robe pour témoigner devant le juge au palais de justice de Roberval. Sundae était près d'elle, couchée à ses pieds dans le box d'interrogatoire.
Alors qu'elle répondait aux questions du procureur, la petite a éclaté en sanglots. La chienne s'est alors levée et a déposé sa patte sur la cuisse de l'enfant pour la calmer. Elle a alors couché sa tête sur les genoux de la fillette qui lui a caressé la tête. Les sanglots ont alors cessé et la jeune fille a continué son difficile témoignage.
#cfetactu Procès pour agressions sexuelles: ce chien de la SQ a aidé 3 fillettes à témoigner | JDM https://t.co/padO1j9zDy
A quoi le chien Sundae a t’il servi dans le procès?
— Zachary Borloz (@ZBorloz) 7 décembre 2018
Cependant, après quelques minutes, elle a dû quitter la salle d'audience, incapable de continuer. Elle s'est réfugiée dans un cubicule un plus loin, avec le chien dans ses bras pour tenter de se calmer.
Ainsi, elle a réussi à terminer son récit, en caressant doucement le chien blotti contre elle.
«L’enfant fondait en larmes. Elle refusait de retourner dans la salle. J’ai réussi à convaincre la petite en lui offrant de placer Sundae à sa portée», explique Gilbert Lemelin.
Il est d'ailleurs convaincu que le chien a permis à des victimes de trouver le courage de raconter leur histoire.
Sundae accompagnera les trois soeurs pour leur témoignage au cours de la semaine. Sa présence fait en sorte que le procès n'avorte pas. La présence rassurante du chien aide beaucoup les enfants traumatisés.
«On a beau dire que des études démontrent le bienfait des animaux lorsque des gens présentent des symptômes de stress, il faut le vivre et le voir», explique l’enquêteur Gilbert Lemelin, membre du Service de coordination des enquêtes de crimes majeurs.
«Le chien fait ses plus belles oeuvres pendant la période d’attente qui est parfois très longue. Un palais de justice est un endroit froid et impersonnel.
Ça rend la journée plus agréable et plus confortable», dit Me Julie Lajoie, procureure de la Couronne.
Source : Le journal de montréal
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