Une allocation de 100 $ de plus par semaine pour encourager le travail dans les champs
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"Ce programme annoncé par le ministre de l'Agriculture."
Depuis plusieurs années, les propriétaires de fermes horticoles doivent se tourner vers des travailleurs de l’extérieur du pays pour réussir à combler leurs besoins de main d’oeuvre en saison. Mais avec la crise du coronavirus, il devient de plus en plus difficile de trouver des employés puisque n’entre plus n’importe qui au Canada.
Pour tenter de pallier à ce problème, le gouvernement offrira une prime de 100 $ par semaine au Québécois qui prendront la décision de travailler dans les champs cette année.
Ce programme annoncé par le ministre de l’Agriculture André Lamontagne et le ministre du Travail et de l’Emploi Jean Boulet représente un soutien financier de 45 millions de dollars.
On veut ainsi attirer les étudiants mais également les gens qui reçoivent présentement la Prestation canadienne d’urgence de 2000 $ par mois.
Normalement, le Québec accueille 16 000 travailleurs étrangers temporaires par an et une pénurie très importante est à prévoir à cause de la crise de la COVID-19.
La directrice générale d’AGRIcarrières, Geneviève Lemonde a déclaré à Radio-Canada :
« Pour répondre aux besoins importants du secteur agricole, les personnes qui ont du cœur au ventre et qui veulent appuyer les agriculteurs du Québec seront les bienvenues sur les fermes! »
Il est toujours possible pour les propriétaires de fermes horticoles de faire appel aux travailleurs étrangers temporaires grâce à un budget spécial du gouvernement fédéral, mais ceux-ci devront être en isolement pendant 14 jours tout en étant payés en arrivant au pays ce qui augmente de beaucoup les coût encourus par les producteurs maraîchers.
D’autres incitatifs pourraient éventuellement être mis en place pour attirer les travailleurs québécois et canadiens qui sont présentement en chômage. La France qui a rencontré la même problématique a reçu une réponse favorable de ses citoyens avec plus de 200 000 personnes qui ont répondu à l’appel comme l’indique Radio-Canada.
Avec la situation actuelle, il faudra regarder vers l’avenir avec l’optique d’être autosuffisant ce qui passe par nos producteurs agricoles, parce qu’au bout du compte, ce sont eux qui nous permettent de manger.
Source: ICI Radio-Canada
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