Francine Ruel reprend contact avec son fils itinérant
Partager sur Facebook"Elle prévoit d'ailleurs donner des conférences sur ce sujet au printemps prochain."
C’est à la fin septembre que Francine Ruel, alors invité sur le plateau de l’émission Tout le monde en parle pour faire la promotion de son nouveau livre, qu’elle avait dévoilé que son fils était itinérant elle qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de lui depuis un certain temps.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a écrit le roman Anna et l’enfant-vieillard inspiré de sa propre histoire.
Depuis ce temps, elle n’avait pas reçu de message de son fils mais comme elle avait fait plusieurs entrevues, il semblerait bien que certaines personnes aient tenté de lui venir en aide dans sa quête pour retrouver son fils.
Comme son fils Étienne est dans la rue, elle n’avait d’autre moyen de le joindre qu’en lui laissant un message dans la pharmacie qu’il fréquente. Elle voulait lui expliquer son livre était en fait un hommage à la personne formidable qu’il est.
« Je lui avais laissé un mot, parce que je n’arrêtais pas de dire qu’il fallait qu’il le sache, que j’avais écrit ce livre-là. C’était important. Je me disais qu’il allait finir par appeler. Il ne l’a pas fait tout de suite... », a-t-elle expliqué.
« Après Tout le monde en parle, il y a même des policiers qui sont allés le voir en lui disant: "Appelle ta mère!" Lui-même a trouvé ça drôle. Il s’est décidé à m’appeler. »
Avec les Fêtes qui approchent à grands pas, elle avoue avoir encore plus de difficulté à vivre cette situation incertaine. Présente au salon du livre le weekend dernier pour faire la promotion de son livre, elle a pris le temps d’échanger avec les lecteurs sur cette triste histoire et le témoignage de certaines personnes l’ont beaucoup touchée.
« Sans le savoir, j’ai ouvert une boîte de Pandore, illustre-t-elle. Je me retrouve avec des gens qui me disent: "Moi aussi, moi aussi, moi aussi... Ma fille, mon fils, mon frère, ma mère..." Je savais bien, en l’écrivant, que je n’étais pas la seule au monde à le vivre, mais je ne pensais jamais qu’il y avait tant de monde qui était touché par ce sujet. »
Elle prévoit d'ailleurs donner des conférences sur ce sujet au printemps prochain.
Elle veut continuer à raconter son histoire pour venir en aide à des personnes qui vivent pareil désarroi.
Source : Journal de Montréal
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