Manque de jugement de la DPJ de l'Estrie : Une autre histoire horrible en février dernier aurait pu être évitée
Partager sur Facebook"La grand-mère maternelle des enfants affirme que des dizaines de signalements avaient été faits à la DPJ au cours des dernières années."
Tous les jours, on découvre de plus en plus de détails sur le décès de la petite fille de 7 ans de Granby survenu lundi dernier. Tva Nouvelles rapportait hier un autre cas de maltraitance survenu à Granby qui aurait aussi pu être évité.
Le 14 février dernier, le huissier Louis Martin s'est rendu dans un appartement de la ville de Granby afin d'évincer la locataire pour loyer impayé. Lorsqu'il est arrivé sur place, il n'eut d'autre choix que d'appeler la police. Lorsque la police arriva, ils sortirent la femme ainsi que ses trois enfants âgés de 1 an, 3 ans et 17 ans.
L'adolescent de 17 ans se trouvait dans un état lamentable. Il était amaigri, présentait plusieurs fractures et souffrait de problèmes respiratoires. Encore aujourd'hui, il a de la difficulté à se déplacer, et cela, même avec une marchette. Il doit fréquenter un centre de réadaptation. Le bambin de 3 ans quant à lui était couvert d'ecchymoses.
« C’était une situation qui nécessitait l’intervention immédiate des autorités. C’était même dangereux pour la qualité de l’air. » déclare l'huissier à TVA Nouvelles.
Il rapporte même qu'il y avait des lames X-Acto sur le sol, de même que des excréments sur des meubles et des murs de l'appartement. Un matelas souillé était placé dans la baignoire. Mais où se lavaient-ils s'il y avait un matelas dans le bain?
La femme de 37 ans, mère des trois enfants, fait maintenant face à 10 chefs d'accusations, dont négligence criminelle, voies de fait graves et avoir omis de fournir les choses nécessaires à l'existence de ses enfants. Depuis ce jour, les enfants sont sous la protection de la DPJ. Il est légitime de se demander pourquoi il a fallu l'intervention d'un huissier pour que la DPJ fasse son travail, alors qu'ils étaient déjà au courant du dossier.
Une source a rapporté que le 14 février, lors de l'intervention de la police, la DPJ avait fermé le dossier et que madame avait le droit de garder ses enfants. Elle s'est même amusée à le mentionner aux policiers lorsqu'ils lui ont dit que son loyer était « une vraie soue ».
Bien entendu, comme dans le cas de la petite enfant martyre de 7 ans, l'identité de la mère et des enfants sont protégées par une ordonnance de non-publications.
La grand-mère maternelle des enfants affirme que des dizaines de signalements avaient été faits à la DPJ au cours des dernières années, dont une la veille faite par elle-mème.
« C’est aberrant. Ma fille aurait dû perdre la garde il y a des années. Elle avait besoin d’aide, affirme la grand-mère maternelle. Quand j’ai appelé pour avertir la DPJ, je me suis sentie abandonnée par le système. Je leur ai dit que c’était une question de temps. Rien n’a été fait. Quand tu dénonces, tu te fais traiter comme un criminel et non comme quelqu’un qui veut protéger les enfants. »
Le CIUSSS de l'Estrie (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux) ne peut évidemment ni commenter ni divulguer depuis quand la DPJ est impliquée dans le dossier.
Mais comment la DPJ a-t-elle pu en venir à la conclusion que la mère était apte à avoir la garde de ses enfants? Comment un tel cas de négligence et de maltraitance a-t-il pu leur passer sous le nez? Une chose est sûre, la DPJ est dans de beaux draps et aura des comptes à rendre!
Source : tvanouvelles
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