Françoise David prend la défense de Valérie Plante qui s'est fait traitée de vache sur le Web
Partager sur Facebook"« Se faire critiquer, c'est une chose. Se faire traiter ''d'ostie de vache'', ça, ce n'est pas une critique »"
Depuis que le gouvernement provincial est en place avec son projet de loi sur la laïcité, le Québec est divisé.
La CAQ a tout de même l'appui d'une grosse partie de la population mais certains ne sont pas du tout d'accord et le clament haut et fort.
Les politiciens qui ont pris position se font bombarder de part et d'autre par le camp adverse et c'est le cas de la mairesse de Montréal qui s'est montrée fortement en désaccord avec ce projet de loi.
On sait que Montréal est une ville multiculturelle et ces nouvelles mesures pourraient briser bien des vies notamment au niveau du corps enseignant.
Interrogée par Emmanuelle Latraverse à la Joute, la mairesse de Montréal explique :
« Je suis assez préoccupée du message qu’on envoie au niveau de l’emploi, aux étudiants étrangers et même auprès des investisseurs. À l’extérieur de notre bulle et si on arrête de regarder notre nombril, à l’extérieur du Québec, les gens sont préoccupés. »
« Se faire critiquer, c’est une chose. Se faire traiter d'ostie de vache", ça, ce n'est pas une critique, c’est une insulte et une attaque personnelle, explique Valérie Plante. J’encourage le débat. Mais pas quand c’est dégradant, insultant ou lorsqu’il y a des menaces et qu’on incite à la haine, à me dégrader et à m’attaquer. »
Françoise David qui est porte-parole de Québec solidaire a d'ailleurs pris sa défense en publiant ce texte sur Facebook :
« J'entends que la mairesse Valérie Plante reçoit encore des messages haineux et même des menaces de mort. Ça suffit!!! Le débat actuel est émotif et divisif. Je le comprends. Mais on n'a pas le droit de s'en prendre ainsi à l'intégrité d'une femme que nous avons élue à la mairie de Montréal. J'appelle au calme et au respect. C'est la moindre des choses! On dit beaucoup de choses au sujet de nos enfants et petits-enfants dans ce débat.
On écrit qu'il faut les protéger contre le prosélytisme religieux à l'école. Bien sûr. Dans mon esprit, signes religieux et prosélytisme ne sont pas synonymes. Ça se discute. Par contre, je m'inquiète beaucoup plus, ces temps-ci, du spectacle dégradant d'adultes qui appellent à en haïr d'autres qui ne pensent pas comme eux. Ça c'est nocif pour les enfants, j'en suis certaine! »
Et vous, qu'en pensez-vous?
Source: Facebook
Crédit Photo: Facebook
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