Victime de harcèlement sexuel, Jessie d'Od Bali partage un fracassant message sur les réseaux sociaux
Partager sur Facebook"Malheureusement, trop de femmes en sont encore victimes..."
Si vous suivez Occupation Double chaque année à la télévision, ou si vous êtes simplement un adepte des réseaux sociaux abonné aux gens les plus célères du Québec, vous avez certainement déjà entendu parler de Jessie Nadeau.
Celle qui s'est rendue en finale d'Occupation Double à Bali (mais n'a malheureusement pas remporté le grand prix) est toujours en couple avec l'amoureux qu'elle a connu lors de son séjour là-bas: Elle et PH semblent former un couple très solide.
Récemment, alors qu'elle était à New-York, elle a vécu un moment complètement choquant à cause d'un chauffeur de taxi mal intentionné. Malheureusement, ce genre de comportement n'est pas isolé, et elle l'a vécu plusieurs fois auparavant, comme bien des femmes.
Voici ce qu'elle avait à en dire dans une récente publication sur Instagram:
''J’ai hésité à vous partager ces lignes.... mais je sens que je dois vous faire part d’une réalité que je sais pour un fait être loin d’être la seule à la vivre.
Une des premières choses que j’ai faites en arrivant à New-York a été de texter PH que je ne me sentais pas en sécurité. Mon chauffeur de taxi qui devait m’amener à mon Airbnb m’a rendu extrêmement mal à l’aise. Il devait avoir 45-50 ans, il pensait que j’en avais 20 (wtf je n’ai pas l’air d’avoir 20 ans, mais bon…). Il a flirté avec moi. En fait, ce n’était pas du flirt, mais du harcèlement sexuel. Il se demandait aussi pourquoi une jolie jeune femme venait seule à New-York. C’est en voyant mon malaise que les choses se sont aggravées. Il a aimé ça, voir que je ne me sentais pas bien. Je me suis mise à avoir chaud et avoir mal au coeur. Je n’avais pas sur moi le pepper spray que mon beau-père m’avait donné en cadeau (cadeau reçu après qu’un homme ait tenté de m’agresser dans un stationnement à Vancouver). Je n’avais pas à portée de main mes clés pour les mettre entre mes doigts. Je lui ai demandé de baisser la fenêtre de la voiture parce que j’avais chaud, tout en essayant de prendre ses informations pour les texter à PH, au cas ou il arriverait quelque chose. Sa réponse: « Oh, you’re starting to really like me, right? I make you feel hot? ». Il avait un regard de fou, noir, dégueulasse. À l’intérieur de moi, j’étais en mode panique. J’avais l’impression de revivre des situations que j’avais déjà vécues trop de fois.
Je me suis fait harceler maintes et maintes fois dans ma vie. Dans la rue, en me rendant à ma voiture, dans un stationnement, name it. Certaines situations ont déjà tourné au cauchemar. Avant, je n’étais pas alerte aux red flags, parce que je ne connaissais pas encore les risques d’être une femme dans la société dans laquelle on vit. Je suis tannée en tabarnac qu’on me dise de faire attention, qu’on me dise quoi faire ou quoi porter pour ne pas me faire violer.
** À montréal, 94% des femmes adoptent au moins une stratégie pour se sentir en sécurité lors de leur déplacement. ** @collectif8mars
Trouvez-vous ça normal?''
Non, ce n'est certainement pas normal, et c'est surtout vraiment dégoûtant et alarmant.
Source: Instagram de Jessie Nadeau
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