Une prédatrice sexuelle fait un sourire en coin à ses victimes avant d'être conduite en prison
Partager sur Facebook"Elle rôdait près d'une école secondaire où elle recrutait certaines de ses victimes."
C’est cette semaine qu’une prédatrice sexuelle a été condamnée à 21 mois de prison pour s’en être prise à plus de 15 adolescentes au palais de justice de St-Jérome.
Alors qu’elle était emmenée en prison, elle a fait un sourire en coin à ses victimes qui étaient présentes pour la sentence.
« On dirait qu’elle voulait nous baver, nous faire sentir mal », a expliqué une des victimes, qui avait 13 ans lorsqu’elle a été agressée par Roxanne Auger-Lapointe.
La prédatrice, qui a aujourd’hui 24 ans, a plaidé coupable à toutes les accusations portées contre elle dont agression et attouchement sexuel, et ce, sur 16 victimes. Les évènements se seraient déroulés entre 2012 et 2016.
Elle rôdait près d’une école secondaire où elle recrutait certaines de ses victimes. Elle traînait avec elles, leur envoyait des textos et cumulait ainsi les conquêtes.
Elle obtenait de ces filles des faveurs sexuelles en tentant de les influencer sur leur orientation sexuelle.
Certaines jeunes femmes ont peur d’elle :
« J’ai peur qu’elle revienne, quand elle va sortir. Je réalise aujourd’hui ce qu’elle faisait, et je me demande pourquoi j’étais là », a expliqué une victime.
« Ça scrappe une adolescence, honnêtement », a ajouté une autre.
L’accusée n’a semblé ressentir aucun remord suite à ses actes et le sourire qu’elle a lancé à ses victimes avant de quitter la salle d’audience en disait long à ce sujet.
Comme elle a plaidé coupable, sa sentence a été réduite, mais les victimes sont insatisfaites même si soulagées d’avoir évité un procès.
Voici ce qu’elles ont dit au Journal de Montréal :
« On avait 13 ans, dans ce temps-là. On se cherchait. Elle a pris ses victimes dans l’âge vulnérable. Elle me disait : “Dire que tu te laisses faire !” Elle était consciente de ce qu’elle faisait. »
– Une victime âgée de 13 ans lors des agressions
« Moi, je savais que j’étais aux garçons. Quand elle m’a touchée, je l’ai frappée au visage. »
– Une deuxième victime âgée de 13 ans lors des attouchements
« Elle était trop organisée dans ses démarches auprès des filles pour qu’on croie qu’elle ne recommencera pas. »
– Mère d’une des victimes
« Ce n’était pas normal qu’une fille de 21 ans s’intéresse à des filles de 13 ans. C’est là que j’ai allumé. Aujourd’hui, notre job est faite ! Après trois ans, c’est long. Elle est sur la liste des délinquants à vie, et ça fait bien mon affaire. »
– Mère d’une autre victime
« Il s’agit d’une sentence globale qui reflète la gravité des faits. C’est la quantité de victimes qui était problématique dans ce cas-ci. »
– Caroline Lafleur, procureure de la Couronne
Source : Journal de Montréal & tvanouvelles
Crédit photo : tvanouvelles / Martin Alarie
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