L'affaire Cédrika Provencher : Son père demande de nouvelles procédures à la justice québécoise
Partager sur Facebook"Si on n'a rien à se reprocher, il serait logique de coopérer afin de prouver son innocence ! Qu'en pensez-vous ?"
Tout le monde se rappelle l'histoire de la petite Cédrika disparue le 31 juillet 2007. Ses restes retrouvés 8 ans plus tard, le meurtrier court toujours.
Les enquêteurs sur l'affaire font des pieds et des mains depuis plus de 11 ans afin de mettre la main au collet du responsable de ce crime effroyable.
Un suspect est dans la mire de la police depuis longtemps : Jonathan Bettez. Ce dernier a été acquitté de possession de pornographie juvénile cet automne, au palais de justice de Trois-Rivières. En effet, une erreur des policiers concernant le mandat qui les emmenaient à faire une perquisition chez Bettez a conduit à cet acquittement.
Le dossier de Bettez comprenait pas moins de 800 pages de preuves qui ne pourra jamais être utilisé contre lui dans la cause de Cédrika puisqu'il a été acquitté.
«La population aussi est fâchée de ça, parce que ce n’est pas des spéculations, ce n’est pas des ouï-dire. Les 800 pages sorties à la cour, ce sont des faits.» dit Martin.
Le père de Cédrika, Martin Provencher, demande à la justice québécoise de trouver de nouvelles façons de procéder dans leurs enquêtes. Selon lui, les suspects devraient être obligés de collaborer avec la police.
«Il faudrait obliger les suspects à collaborer avec la police d’une manière ou d’une autre. Quand on n’a rien à se reprocher, on collabore.» déclare-t-il en entrevue avec l'avocat François-David Bernier dans le podcast QUB J'appelle mon avocat.
Martin déplore que les mesures prises contre les crimes d'argent soient plus rigoureuses que celles contre les crimes contre la personne.
«On regarde l’UPAC (Unité permanente anticorruption), par exemple. On met plein de choses en place pour ce genre de crime (lié à l’argent). Pour des crimes contre la personne, on ne déploie pas le même genre de machine, a déploré Martin Provencher.
Je pense qu’un crime sur une personne est plus grave qu’un crime de banque.» dit-il.
Que pensez-vous de la suggestion de Martin Provencher de trouver de nouvelles mesures afin de forcer la coopération des suspects dans les crimes contre la personne ?
Si on n'a rien à se reprocher, il serait logique de coopérer afin de prouver son innocence !
Pensez-vous que Jonathan Bettez soit coupable dans cette affaire ?
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Source : QUB J’appelle mon avocat
Crédit photo : Facebook
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