L'obésité chez les jeunes, comment la combattre et la prévenir?
Partager sur Facebook"Un médecin sur deux juge que son patient manque de volonté."
Alors que 50 % de la population du Québec est en surpoids, ce problème est dorénavant un problème de santé publique.
L’obésité coûte cher et doit être traitée, et ce, dès l’enfance. Mais trouver des ressources pour une famille est parfois très difficile.
Marilou est une fillette qui souffre d’obésité et à qui on a fourni une aide précieuse dans la dernière année. Elle avait pris au cours des derniers temps beaucoup de poids ce qui la dérangeait dans ces activités quotidiennes.
« Marilou faisait de l'apnée. Elle avait de la misère à respirer, à bouger », explique sa mère Mélissa Falardeau, interrogée par TVA Nouvelles.
Ses parents inquiets ne savaient pas trop vers qui se tourner et ont décidé d’en parler à leur médecin de famille.
Celui-ci a fait une référence en mars dernier à la clinique 180 de la pédiatre Julie St-Pierre située à Montréal.
« Il faut le dire, quoique ça choque les gens, Marilou souffrait d'obésité morbide », a expliqué la docteure St-Pierre.
« Mais en moins d’un an, elle a perdu plus de 20 livres et a grandi », continu-t-elle.
Dans cette clinique, on la suit de près avec différents professionnels de la santé.
« C'est très important d'accompagner les gens de façon intensive, mais graduelle, avec des équipes multidisciplinaires. Nutritionnistes, infirmières, travailleurs sociaux ou psychologues, parce qu'on peut manger nos émotions aussi », précise la pédiatre Julie St-Pierre.
« On a 10 à 15% des enfants qui souffrent d'obésité et on a jusqu'à 30% des jeunes qui souffrent d'embonpoint au Québec », explique Julie St-Pierre.
« Après Noël, nous allons présenter un enfant qui souffre de la maladie du foie gras, d'obésité morbide, qui a un diabète de type 2, des problèmes de cholestérol et tout ça à six ans seulement. »
La pédiatre se bat depuis plus de deux ans pour que le gouvernement finance d’autres cliniques comme la sienne.
Celle qu’elle dirige fonctionne trois jours par semaine grâce à l’aide de donateurs. Elle réussit à suivre 200 familles mais plus d’une centaine sont présentement sur la liste d’attente.
« L'obésité, c'est une maladie honteuse. Un médecin sur deux juge que son patient manque de volonté. Il y a un manque d'éducation. Il y a des limites qui sont toujours présentes et qui empêchent le financement », termine-t-elle.
Source : tvanouvelles
Crédit photo : Facebook
Partager sur Facebook
À lire également