Un médecin montréalais travaille à un vaccin contre le cancer; il se dit tout près du but!
Partager sur Facebook"Son travail ambitieux n'est pas terminé et pourrait bien changer la face du monde !"
Le Dr Claude Perreault est le premier médecin à avoir réalisé une greffe de moelle osseuse au Québec dans les années 80.
Toujours intéressé à découvrir de nouveaux traitements contre le cancer, il travaille présentement à mettre au point un vaccin contre cette terrible maladie.
À la tête d’une équipe de scientifiques à l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l'Université de Montréal, ils se rapprocheraient du but tel qu’il a été mentionné dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine.
« On n'est pas prêts à vacciner les gens demain matin, mais on a confiance de commencer les études cliniques dans trois ans », explique le chercheur.
Dans son langage scientifique, il explique comment il réussi son tour de force en visant l’ADN d’une toute nouvelle manière. Le but est de forcer le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses pour les combattre et les détruire.
« Alors que tout le monde cherchait - sans les trouver - ces ACS parmi les protéines de l'ADN codant (qui représente 2 % du génome), nous, on s'est mis à chercher dans le 98 % restant qui n'est pas supposé fabriquer des protéines classiques, ce qu'on a longtemps appelé l'ADN poubelle. Et on a trouvé ! », explique le chercheur, très heureux de sa découverte.
Or, les ACS à eux seuls ne suffisent pas à faire un vaccin thérapeutique efficace, continu le Dr Perreault. Les lymphocytes T doivent se faire présenter les molécules à combattre par des cellules spécialisées - des « cellules présentatrices d'antigènes » - pour déclencher une réponse immunitaire forte. « Pensez à des sentinelles qui guident les soldats de l'immunité », poursuit le Dr Perreault.
Maintenant âgé de 66 ans, le scientifique est loin de sa retraite et il poursuit toujours ses recherche pour valider si ces ACS sont présents dans tous les types de cancers humains.
Si tel est le cas, on pourrait développer un vaccin pour les cancers du sein, des ovaires, des poumons et du côlon.
Son travail ambitieux n'est pas terminé et pourrait bien changer la face du monde dans un avenir très proche.
Source : Lapresse
Crédit photo : Capture d'écran Youtube/Société canadienne du cancer - Division du Québec
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