Suite à la violente attaque d'un grizzly, une maman née au Québec et son bébé perdent la vie
Partager sur Facebook"Nous désirons souhaiter toutes nos condoléances à la famille dans cette terrible épreuve."
C’est au Yukon que ce terrible accident s’est produit. Une maman du nom de Valérie Théorêt âgée de 37 ans et son bébé âgée seulement de 10 mois sont décédés suite à l’attaque d’un grizzly. L’information vient d’être confirmée par la coroner du Yukon.
L’évènement est survenu lundi dernier près du lac Einarson, au nord-est de Mayo, à la frontière avec les Territoires du Nord-Ouest sur le territoire de trappe de la famille.
Le papa de la petite et conjoint de la maman, Gjermund Roesholt, avait quitté la cabane où ils résidaient et avait constaté à son retour la présence d’un grizzly qui rodait tout près.
L’animal s’en est ensuite pris à lui et il a dû se défendre avec une arme à feu pour l’abattre.
Lorsqu’il est entré dans la cabane, il a fait la macabre découverte.
Sa conjointe et son bébé étaient morts suite à la violente attaque du grizzly.
Une équipe d’enquêteurs de la police et d’agents de conservation de la faune a accompagné Gjermund Roesholt, qui est trappeur, à Whitehorse.
Valérie Théorêt, qui était enseignante, était en congé de maternité suite à la naissance de sa fille.
La nouvelle de leur mort a complètement dévasté tous les habitants de leur petite communauté dans laquelle Valérie était très appréciée.
Selon un proche de la famille, Rémy Beaupré, interrogé par un journaliste de Radio-Canada, Valérie et son conjoint réalisaient un grand rêve :
« C’était vraiment leur premier gros trip de piégeage. Valérie était en congé de maternité avec son bébé et pouvait prendre du temps off pendant l’hiver pour aller faire du piégeage. [Elle] était venue ici quelques jours avant de partir et elle était tellement excitée d’aller faire un trip de famille, c’était un rêve devenu réalité. »
Brian Melanson, président de l’Association des trappeurs du Yukon et voisin du territoire de trappe de la petite famille, a expliqué que le couple était conscient des dangers de leur mode de vie. Ce n’était, selon lui, pas un manque d’expérience, mais plutôt un mauvais tour du destin :
« Oui, c’est sûr qu’ils réalisaient. Ils étaient d’ailleurs très bien préparés pour toute éventualité, mais il n’y a rien que tu peux faire contre un ours quand tu ne le vois pas venir. »
Nous désirons souhaiter toutes nos condoléances à la famille dans cette terrible épreuve.
Source: ICI Radio-Canada
Crédit Photo: Facebook
Partager sur Facebook
À lire également