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Le fils de Charles Lafortune, Mathis, reçoit un nouveau diagnostic en plus de l'autisme

Posté le 2019-12-07

"Personne n'a rien vu venir."

Avec la récente émission Autiste, bientôt majeur qui a touché de milliers de spectateurs à la grandeur de la province, nous en avons appris plus sur cette condition et surtout sur le quotidien des familles qui doivent constamment s'adapter pour être en mesure de répondre aux besoins de leur enfant qui est né différent.

Charles Lortune et Sophie Prégent ont d'ailleurs participé avec une grande générosité à ce beau projet avec leur fils Mathis qui est atteint d'un trouble du spectre de l'autisme.

Cependant, dans la récente édition du magazine 7 Jours, nous avons appris avec étonnement que Mathis venait de recevoir un autre diagnostic s'ajoutant à l'autisme, la dyspraxie.

Voici quelques extraits de l'entrevue qui parue dans le magazine 7 Jours :

« La dernière fois que nous sommes allés voir la Dre Cousineau, elle nous a dit que Mathis souffrait de dyspraxie. Il a 18 ans, personne ne m'avait jamais dit qu'il était dyspraxique. Mais aucun diagnostic ne sera aussi important que celui de l'autisme. »

Voici la définition de la dyspraxie selon le dictionnaire Larousse :

« Ce trouble peu connu pourrait concerner 3 à 6 % des enfants. Les enfants dyspraxiques présentent des difficultés à planifier et à coordonner leurs gestes, ceux-ci étant lents, maladroits. Il peut s’agir d’enfants ayant des difficultés pour réaliser des puzzles, utiliser des jeux de construction, s’habiller ou manger seuls proprement.

On note un retard dans le dessin et souvent une difficulté d’acquisition de l’écriture. Il peut s’agir d'un trouble global ou plus spécifique à certains gestes (découpage, collage, habillage…). La sévérité de l’atteinte est très variable. La dyspraxie peut être isolée ou associée à un autre trouble (dysorthographie, par exemple). »

Sophie Prégent a également parlé de son expérience lors du tournage de l'émission Autiste, bientôt majeur et de son rôle de mère dans la prochaine année :

« C'était la vraie vie. Les caméras sont entrées chez nous pour nous regarder vivre. Nous voulions faire comprendre aux gens ce que ça implique de vivre avec un enfant autiste et aider à faire changer les choses. Nous étions heureux de faire cette belle série, et tant mieux si les gens peuvent mieux comprendre la réalité des autistes, mais jamais nous n'aurions pu soupçonner que nous aurions un impact aussi énorme auprès du public!

Personne n'a rien vu venir. Ç'a trouvé un écho dans le coeur des gens. Ils ont été émus. Le public m'en a parlé, mais aussi des proches, mon père, mon frère. Ils n'en revenaient pas! L'impact dépasse la télé... Ça rejoint les gens sur le plan humain.

« Comme mère, j'ai beaucoup de défis. Mathis est maintenant majeur. Il faut tout organiser pour lui. Il est majeur, mais pas autonome. Nous sommes en train d'établir tout cela avec notre notaire. Alors oui, la maman et la blonde en ont plein les bottins... C'est sûr que, lorsque Mathis part pour un weekend, ça nous donne à mon chum et moi et de beaux répits. »

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Une famille tellement attachante que nous avons appris à connaître encore plus pendant cette merveilleuse émission qui a démystifié l'autisme pour bien des gens.

Source: Le Magazine 7 Jours

Crédit photo : Capture d'écran / MOI ET CIE