Florence K publie un touchant message pour la journée mondiale de la santé mentale
Partager sur Facebook"Partagez en grand nombre pour briser les préjugés sur la maladie mentale."
Florence K est une femme pleine de sensibilité. Elle avait d'ailleurs partagé avec nous les moments difficiles alors qu'elle a dû lutter il y a quelques années contre une grave dépression. Elle insiste sur le fait que personne n'est à l’abri de la maladie mentale et que les préjugés sont encore trop nombreux.
À ce propos, elle a publié récemment sur son compte Instagram un texte très touchant pour sensibiliser la population dans le cadre de la journée mondiale de la santé mentale. Le voici :
« C’est la journée mondiale de la santé mentale. Voici un petit guide pour ceux qui ont encore des préjugés sur la dépression, l’anxiété, la bipolarité...
1. On ne choisit pas de souffrir d’une maladie mentale.
2. La dépression, l’anxiété, et même la bipolarité sont des maladies bio-psycho-sociales. Elles peuvent tirer leurs origines dans un cocktail fait de génétique, de schémas de pensées établis depuis l’enfance, d’événement traumatisants, de situations difficiles à traverser, bref on ne peut émettre de comparaisons entre la façon dont une personne se sent par rapport à une autre.
3. La maladie mentale n’a rien avoir avec faiblesse ou force.
4. La honte, la culpabilité, le déni sont des sentiments qui empêchent de tendre la main, de chercher de l’aide.
5. Les gouvernements n’ont pas encore compris que la prévention et le suivi en santé mentale sont des éléments clefs pour construire une meilleure société, pour diminuer le taux de suicide, d’alcoolisme, de violence, de toxicomanie, de criminalité, et surtout pour empêcher que tant de gens souffrent en silence, sans savoir vers qui ou quoi se tourner.
6. Il y a des solutions et j’en suis une preuve vivante. Après mon épisode dépressif majeur, mes psychoses et mon hospitalisation il y a 7 ans, j’ai eu longtemps peur de la rechute. J’ai reçu un diagnostic de bipolarité type II récemment et les médicaments et la thérapie ont été ajustés en conséquence. C’est le jour et la nuit. Le bon diagnostic est un cadeau, il met des mots sur ce qu’on ressent, et permet de diriger nos efforts.
7. Je suis une privilégiée du système de santé mentale: j’ai une famille, des amis et accès à des soins médicaux. Ce n’est pas le cas de tous. Il faut briser l’isolement, il faut rendre accessible les soins de thérapie à tous, il faut établir un protocole clair de ce qu’il faut faire en cas de crise, d’épisode, de dépression, d’anxiété. Il faut que la population sache vers qui ou quoi se tourner et que cela soit possible.
8. Avoir un diagnostic de bipolarité ne m’empêche pas de vivre une vie épanouie, d’être une maman dévouée, une future mariée heureuse, une bonne amie et d’avoir une vie professionnelle stimulante que j’adore. »
Merci Florence de nous partager des moments si intimes. Partagez en grand nombre pour briser les préjugés sur la maladie mentale.
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