Au Provigo de Longueuil, une caissière refuse de vendre de l'alcool à une femme parce qu'elle est amérindienne
Partager sur Facebook"Dur de croire que de telles situations arrivent encore en 2019."
Heureusement qu'on a pu constater des progrès en terme de discrimination dans les dernières années au Québec, mais malheureusement, il y a encore beaucoup de chemin à faire et d'informations à donner aux gens qui sont mal informés ou qui sont remplis de préjugés qui ont la vie dure.
C'est malheureusement ce qu'a récemment appris Viviane Michel, la présidente de Femme Autochtone du Québec. Elle était dans une épicerie Provigo de la ville de Longueuil quand un événement très désagréable s'est déroulé.
Accompagnée de sa fille de 24 ans et de l'amie de celle-ci, elle ne s'attendait certainement pas à ce qui s'est passé à ce moment-là. La caissière, voyant que l'amie de sa fille voulait acheter de l'alcool, lui a demandé si elle était amérindienne, ce qui est le cas.
La caissière lui a donc répondu qu'elle n'avait pas le droit de vendre d'alcool aux amérindiens. Elle a même rajouté que c'étaient des consignes qu'elle avait reçues. De quoi mettre en colère même la plus douce des personnes !
Viviane Michel a réagit devant le gérant:
"C'est de la discrimination! Je vais aller déposer ma plainte aux droits de la personne parce que c'est de la discrimination pure."
Elle a cependant gardé son calme et sa classe pendant tout l'événement, sans jamais lever le ton, ce qui a évidemment été applaudi par tous les internautes.
Dans une vidéo en direct partagée sur les réseaux sociaux, elle ajoute:
" Ça ne se peut pas. Voyez, les formes de discrimination sont omniprésentes partout, même au Provigo. Et c'est une femme d'un certain âge. My God! J'aurais dû sortir mon livre d'histoire pour lui montrer ce qu'on est. On n'est pas rien que des gangs d'alcooliques! On est des personnes civilisées aussi!"
Elle a ensuite annoncé quelques heures plus tard qu'elle allait retourner au Provigo avec le journaliste de TVA Michel Jean afin de déposer officiellement une plainte et laisser un livre sur l'histoire des peuples autochtones à la caissière qui l'a servie.
Le gérant, quant à lui, s'est contenté de répéter qu'il était désolé et que le Provigo n'avait pas une politique comme celle-là.
Source & Crédit photo: Facebook de Viviane Michel
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