Âgée de 86 ans, une dame travaille 65 heures par semaine sur la construction
Partager sur Facebook"Fleurette Daoust est âgée de 86 ans et n'est pas prête à prendre sa retraite."
Cette dame tout à fait adorable tire des joints, et ce, 65 heures par semaine depuis tout près de 60 ans.
« Je ne fais plus de plafonds, c’est mon garçon qui s’en charge, mais j’aide encore pour les murs, couvrir les vis du haut et du bas, et pour faire le sablage », explique la dame qui ne semble pas du tout découragée de son rythme de travail.
Selon elle, il est rare qu'elle rencontre des travailleurs de son âge sur les chantiers de construction.
« Je me souviens d’un briqueteur de 75 ans, mais je crois qu’il a pris sa retraite depuis », raconte-t-elle.
Elle travaille avec son fils Stéphane et sa belle-fille Carole dans les alentours de St-Jérome. Son fils explique que les clients sont souvent surpris de voir apparaître sa mère :
« Chaque fois qu’on va chez un nouveau client, les gens sont surpris de la voir débarquer et se demandent quel âge elle a. Mais d’un autre côté, ils sont toujours très satisfaits », explique-t-il.
Avec 60 ans d'expérience, elle travaille toujours pour la compagnie qui avait été fondée par son mari et elle en 1956.
Léon Daoust & Fils a été repris par son fils après la mort de son père.
« Au début, j’aidais à faire les factures, j’amenais le café, puis je m’occupais des retouches. Puis, j’ai commencé à vraiment travailler un peu plus tard », explique-t-elle.
Fleurette ne veut pas prendre sa retraite, elle trouve la maison ennuyante :
« Mon mari est décédé et c’est ennuyant d’être toute seule à la maison. D’ailleurs, les gens me disent que c’est parce que je n’arrête pas que j’ai pu continuer jusqu’à l’âge que j’ai », dit-t-elle en riant.
« J’aimerais me rendre à 90 ans, et c’est bien parti, je pète le feu. Si j’avais un conseil à donner aux jeunes, ce serait : continuez tant que ça donne de la bonne humeur », affirme-t-elle. Elle débute d'ailleurs ses vacances pour deux semaines comme des millions de travailleurs de la construction au Québec.
« Il y a des années qu’on n’en a pas pris, ou juste une semaine, mais là, on se donne du temps. On compte rester dans le coin, comme mes filles travaillent, elles », explique Stéphane Daoust.
Nous tenons d'ailleurs à souhaiter bonnes vacances à cette charmante dame ainsi qu'à tous les travailleurs de la construction.
Source : tvanouvelles
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